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| - Source : Compte rendu de l’Audience du 7 octobre 1910 au Tribunal Correctionnel d’Ajaccio. in Union Républicaine Quinzième année n° 1969, supplément, du jeudi 13 octobre 1910 Aux élections législatives du printemps 1910, M. Paul Joseph PUGLIESI-CONTI (1861-1933), député de la Seine, avait déposé une plainte contre le maire d’Alata pour fraudes électorales, pression et menaces sur les électeurs. Après le 8 mai, il avait adressé une nouvelle plainte. Une instruction fut ouverte, et le 27 juin les faits reprochés étant notoirement faux, M. GIOVANNAÏ fut l’objet d’une ordonnance de non lieu. A la suite de ce non-lieu, M. GIOVANNAÏ a intenté une action en dénonciation calomnieuse contre M. Paul PUGLIESI-CONTI : Un compte rendu des débats lors de l’audience du 7 octobre 1910 du Tribunal Correctionnel d’Ajaccio est paru in l’Union Républicaine Quinzième année, n° 1969, supplément, du jeudi 13 octobre 1910 - Rédaction et Administration, 2, rue de la Préfecture - AJaccio. Je n’ai pas réussi à savoir si le maire d’Alata a finalement obtenu gain de cause ; le jugement est en principe intervenu le lendemain 8 octobre 1910 !? On peut cependant raisonnablement supposer que selon la suggestion de Me Sampiero PORRI, l’un des avocats du Maire d’Alata, le tribunal a sans doute condamné M. PUGLIESI-CONTI à un franc de dommages-intérêts ? Remarques : l’Article de presse comprend, malheureusement, des inexactitudes. En voici quelques unes : . Le Maire d’Alata, dont le prénom n’est bizarrement jamais cité, est dit âgé de 28 ans en 1910, alors qu’il en avait quasiment 31 ! . Parmi les témoins cités à la requête de M. Paul PUGLIESI-CONTI, Xavier CASALONGA, de feu Octave, vieillard de 78 ans (sic) !? En réalité, Xavier (Saverio) CASALONGA (1834-?), était âgé de presque 76 ans en octobre 1910, et était fils de feu Vincent ! . Paul PUGLIESI-CONTI qui a prétendu être âgé de 47 ans, était, en réalité, âgé de 49 ans au moment de sa comparution à la barre. En outre il est tantôt qualifié de député du 15e, tantôt du 17e. En 1910, il était bien député du 17e arr. de Paris ! - Source : Article in Le Petit Parisien du 25 juillet 1926 (BnF-Gallica : fichier N0606552_PDF_1_-1EM.pdf) Un maire arrêté pour extorsion de signature. Il a eu pour complice dans l’affaire, qui remonte à plusieurs mois, le bandit Romanetti (1882-1926). Ajaccio 24 juillet 1926 (dép. Petit Parisien) M. GiovannaÏ, maire d’Alata, a été arrêté à la terrasse du café Napoléon, en Ajaccio. Il se serait présenté, en février dernier, vers deux heures du matin, en compagnie du bandit Nonce Romanetti, au domicile de M. Dominique Casalonga, en Alata, et par ses menaces, aurait obligé celui-ci à mettre sa signature au bas d’un acte de vente. Il s’agissait d’une maison que M. Dominique Casalonga avait achetée la veille et que M. Giovannaï voulait lui aussi acquérir. Une fois la signature de M. Dominique Casalonga extorquée, M. Giovannaï aurait déposé le montant de l’achat sur la table. Mais Romanetti le lui aurait fait reprendre, déclarant que le paiement n’aurait lieu que si plainte n’était pas déposée... | ||||||||||||||||||||||||||
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| Last Modified 9 Feb 2021 | Created 11 Dec 2022 using Reunion for Macintosh |